Bibliographie et témoignages

Daniel GIRAULT bibliographie 1Daniel GIRAULT bibliographie 2

BIBLIOGRAPHIE :

Daniel GIRAULT : Le Midi de l’œuvre
de Mustapha CHELBI 1998

20 Grandes Signatures Contemporaines
Editions du Chêne 2002

Les Artistes de l ’An 2000
Editions FUS-ART

L’Affiche d’Art en France
de Mustapha CHELBI Editions Barthélémy

Daniel GIRAULT : D’un Bout à l’Autre
de Loïs LEVANIER 2004

Cris d’Amours
Illustration des poèmes de Marcel LOTROUS 2001

Féminités
Livre d’artiste, textes de Marcel LOTROUS, avec huit gravures originales et un frontispice

Belle-Ile en Septembre
Livre d’artiste, textes de Bernadette et Daniel GIRAULT, avec huit gravures originales et une couverture

Et la Baie m’était contée
Illustration des textes de Guy LE FRIEC Les Editions de Bretagne

Grande et petites histoires de la Baie
Illustration des textes de Guy LE FRIEC Les Editions de Bretagne


TÉMOIGNAGES


 

« Un peu sorcier, (avec quelle magie, il capte, d’instinct, l’atmosphère ou l’essence même d’un lieu !), un peu sourcier, (à l’écoute de ses voix intérieures et ce celles de la nature), Daniel Girault fait partie de ces « Chercheurs de Lumière », au double sens du mot.
Comme beaucoup d’artistes – aux antipodes de son genre de peinture, souvent – qui ont fait appel aussi à l’inconscient pour créer, il apparaît ainsi comme une sorte de médium qui puise dans l’archéologie d’un Savoir plus «primitif», inhérent à ses recherches, qu’il tente de transmettre par son art. »

Loïs LEVANIER, écrivain, artiste et essayiste


 

« Chez Daniel GIRAULT, pas de faux semblant : il se réclame d’emblée comme figuratif tout en pratiquant la peinture, l’aquarelle, le pastel et la gravure. Un bel éventail de talents pour ce dessinateur et graveur expert et minutieux qui se joue avec aisance des multiples pièges de cordages et de chaînes lovés avec art, tout en décryptant avec brio les éléments spectaculaires de navires naufragés ou abandonnés.
Mais, entre nous, la Butte Montmartre ne saurait être indifférente au talent de Daniel GIRAULT et il en traite le pittoresque avec un charme tout simple et sensible, tout comme il sait choyer les beautés mal connues de la Provence et la vitalité chromatique parfois oubliée de la Bretagne grâce à sa touche revigorante et sa maîtrise des nuances qu’il dépose aussi allègrement dans les ciels et les eaux.
On parle souvent de la magie de la peinture et il est vrai que certains artistes manifestent un don réel pour amener l’observateur à adhérer à leur vision du motif, du problème de société à l’extase abstraite en passant par l’expression magistrale de l’anecdote.
De ces artistes, Daniel GIRAULT en est à l’évidence l’un des plus représentatifs et son valeureux palmarès l’affirme sans détours. »

André RUELLAN, critique d’art


« Daniel GIRAULT. Bouts, filins, cordages, aussières, câbles, chaines, autant de termes pour désigner les divers types de liens, de moyens d’amarrage, d’attaches que l’on peut trouver à bord d’un navire et qui s’étalent, amoncelés sur un quai. Leur enchevêtrement, la diversité de leurs textures liée à la diversité de leur fonction nous parlent du grouillement d’un bestiaire fantastique souligné par la patte de le l’ancre, tête énigmatique au bec émoussé au centre de la gravure.
L’ensemble pourrait se perdre dans la mollesse, le système ou la non-lisibilité s’il n’était encadré par de fortes diagonales, l’une montante le long du quai, l’autre descendante par le jas de l’ancre. Cet aller-retour permet alors à l’oeil de saisir des coques de bateau, des pieds de grue une bitte d’amarrage, un bidon, tous éléments qui nous disent, sur un fond de pavés incertains, le port. »

Michel BEZ, Peintre Officiel de la Marine (Cols Bleus, 12 Janvier 2008, lors du 40ème Salon de la Marine à Paris)


« Comme André LHOTE, Daniel GIRAULT a en lui l’intime alliance de la raison et du coeur et toujours soucieux d’une technique artisanale, il sait, d’instinct, ne rien oublier.
J’ai beaucoup apprécié la liberté d’esprit de Daniel GIRAULT, mais aussi son statut d’homme libre de peindre ce qu’il a envie de peindre et comme il aime le faire, réalisant alors pleinement, – l’heureuse conjonction de ses dons, de sa culture et de sa volonté -.
Calme et posé, peut-être un peu trop discret, il gagne à être connu plus avant. Sa barbe et es lunettes de vue sont bien des prétextes à retenir l’intrus.. mais ce qui frappe surtout, c’est le regard qui tombe sur vous sans hâte et dont l’acuité s’intensifie avec le temps sans jamais devenir gênant. Il aura la même démarche lorsqu’il se retrouvera devant un paysage. On a dit que le zèle passionné de LHOTE ne prenait appui sur aucune doctrine parce qu’il était autodidacte : quelle similitude avec Daniel GIRAULT. Il avait aussi l’habitude de prodiguer ce conseil : « Ecoutez votre nature animale en ressort et surtout, dessinez ». C’est ce que fait Daniel GIRAULT en explorant ce nouveau de la gravure dont il découvre la technique avec un maitre dont l’oeuvre s’oppose à la sienne : Jean-Claude LE FLOCH. Mais il y a maître et maître et je sais que Jean-Claude LE FLOCH sait respecter ce qu’il sent de fort dans son élève et, en s’effaçant sur la forme saura sublimer le fond.
Et l’on va certainement comprendre son expression picturale car on sait maintenant que sous ses touches colorées se cache une volonté de fer qui donne à l’oeuvre une dimension humaine nouvelle et passionnante. »

Daniel COUTURIER, extrait de Daniel Girault et la gravure, Revue L’Espace Pictural


« Où est Daniel Girault, Combien de chemins parcourus ? Combiens de paysages a-t-il aimés ? Combien de villages de France a-t-il célébrés, Combien de villes et de ports a-t-il adirés ? Amoureux de la pâte, de la matière picturale, de la toile, du châssis et de l’odeur de la térébenthine, il a besoin de célébrer ses noces avec les couleurs en mettant encore davantage et davantage de pâte. Ce besoin est devenu tellement vital qu’il a du renoncer à la brosse pour se mettre au couteau et faire vibrer la toile d’empâtements encore plus chaleureux, plus denses et plus épais. »

Mustapha CHELBI, écrivain et critique d’art


« Ceux qui n’y verront encore que de la peinture figurative –ou semi figurative-, n’auront pas compris que Daniel Girault va très au-delà, que sa quête puise inlassablement aux racines de ce qui lie l’être humain à son environnement premier. Il essaie inexorablement de faire ressortir et ressentir l’essence même des éléments primordiaux comme la terre et l’eau sous leurs facettes les plus vastes, mais aussi du minéral, du végétal, des ciels et de tout ce qui nous entoure et nous constitue en fin de compte .Il veut nous plonger dans l’infini mystère de la Vie et nous le faire sentir presque physiquement. Il entre quasiment dans la matière comme le montraient déjà ses dessins de cordages au début de son aventure, et sa peinture au couteau est dans la continuité de cette exploration des fondements de toute chose.
Il se situe donc au coeur de tout ce qui nous touche, au sens le plus fort du mot, en quête de nos Origines. Faisant fi des modes et des orientations les plus contradictoires de l’art contemporain, il reprend ainsi les valeurs ancestrales de l’art, redonnant au medium peinture toutes ses lettres de noblesse. Contre vents et marées, l’artiste garde le cap, ce qui confère à son oeuvre une authenticité fondamentale, seul guide qu’il suit avec la certitude du Juste, à une époque où la peinture donne parfois l’impression d’avoir perdu le nord.
Regardez ses tableaux, entrez au coeur de la matière, regardez et écoutez le mystère de ce qui est peint: c’est son Art mis à nu. » 

Loïs LEVANIER, écrivain, artiste et essayiste